Les interruptions médicales de grossesse, qu’es-ce que c’est ?

shutterstock_110541407Distincte de l’IVG, l’interruption médicale de grossesse (IMG) est un geste qui intervient à tout stade de la grossesse, en situation exceptionnelle. Qui décident de faire cette intervention ? Pourquoi ? Quels sont les procédés médicaux pour y parvenir ?

Pourquoi des interruptions médicales de grossesse

Vous pouvez faire recours à une IMG dans deux situations. Quand vous êtes malade et la grossesse représente un danger pour vous ou pour l’enfant. Par exemple, si vous souffrez d’un cancer et que vous êtes obligée d’arrêter le traitement. C’est pareil quand vous souffrez d’une maladie cardiaque ou d’une névrose. Vous pouvez faire recours à une IMG quand votre enfant n’est pas viable d’après l’avis des membres d’un centre de diagnostic prénatal. Par exemple, quand les examens ont révélé que vous portez en votre sein un enfant atteint d’une anomalie chromosomique (trisomie 21) ou d’une malformation grave. Bien sûr, vous pouvez réfuser leur proposition.

Etapes des interruptions médicales de grossesse

La première étape est la prise de la décision. Elle est difficile et le médecin donne une semaine de réflexion voire plus. Ensuite vous devrez avoir un entretien avec le médecin afin de poser tous les questions qui tarauderaient votre esprit. Puis, vous faites une visite médicale pour une potentielle anesthésie. A cette étape, le but est que vous déterminiez avec l’aide du médecin, le type d’anesthésie (courte ou longue) à vous administrer. Il faut aussi vous faire des examens pour voir si vous pourriez faire les allergies etc. Enfin, avant de stopper l’activité cardiaque du bébé, il sera question de vous donner 24 ou 48 heures avant, des RU 486 du genre mifégyne qui serviront à provoquer des contractions et l’accouchement.

La vie des parents après l’IMG

Choisir de ne pas laisser son fœtus évoluer est une décision assez pénible. Cela l’est davantage si on est à l’âge où la production d’ovules se fait rare ou lorsque l’on a peiné des années pour tomber enceinte (recours aux PMA). De ce fait, l’on peut rester avec un sentiment d’angoisse permanent, celui de savoir si ce sera encore évident de tomber enceinte. Pareillement, un sentiment de culpabilité peut apparaître comme un sentiment d’avoir été incapable de mener à terme une grossesse ou d’avoir refusé l’handicap de votre enfant. Dans tous les cas, la vie après les interruptions médicales de grossesse ne sont jamais une tasse de thé, voilà pourquoi, il est impérieux de vous faire suivre par un psychologue.

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